L'œuvre créatrice de Jean-Luc TURLURE, c'est au commencement une recherche de la Matière. Celle ci, en mouvement, en mutation, se révèle lentement. C'est tout d'abord une involution, une descente dans les éléments. Il dépose, un limon de matière sur son support ; c'est la descente au creuset et l'élaboration du magma qu'il féconde et fertilise, libérant ainsi les ténèbres, donnant naissance aux formes, révélant la nuance, jetant la couleur, annonçant la lumière, révélant l'œuvre.

Quand Jean-Luc TURLURE crée, il nous emmène dans son fantasme et nous le rend en principe si vivant et habitable que ce n'est plus son fantasme mais déjà le nôtre ; que ce n'est même plus un fantasme mais un monde, une réalité qui ouvre dans la nôtre des fenêtres, des approches neuves sur l'être humain et divin. « La réalité n'existe que dans les rêves » a dit BEAUDELAIRE.

Sur le thème de « l'être divin et la matière », il réalise cinq œuvres d'égal format et portraiture cinq danseurs. D'ores et déjà, l'ensemble est retenu pour le Festival de Performances de Berlin (octobre 2002) et pour un grand espace culturel aux Buttes Chaumont à Paris. L'Unesco et l'Association Internationale pour les Arts Plastiques, l'AIAP, soutiennent désormais, cette création.

Il exerce son art avec des couturiers de mode, ira jusqu'à créer ses propres modèles, participera aux défilés… Sa création se veut toujours en mouvement, il alliera ses recherches à toutes formes d'expression et aux techniques les plus diverses. Il fera œuvre commune avec les mimes de l'Ecole Marceau et des danseurs comme le chorégraphe américain Gary MOSS.

De nombreux collectionneurs s'intéressent à la démarche et à l'œuvre de Jean-Luc TURLURE. Les musées recueillent son travail. Qu'est-ce qui l'emporte dans l'œuvre –et nous emporte aussi ? Est-ce le souffle « divin » qui traverse l'artiste et qu'il nous transfère ? Ou les énigmes de ces cinq visages qu'il nous livre pour nous séduire et nous capter ? Bien étrange aréopage !